Fernandez moque la révolte nantaise
Jean Fernandez, l'entraîneur du FC Metz, qui se déplace à Nantes samedi pour le compte de la 38e journée, a eu des mots très durs pour les joueurs du FCNA, coupables d'avoir obtenu la tête de leur entraîneur l'hiver dernier en se liguant derrière leur capitaine Mickaël Landreau. «Amisse a été victime d'une véritable cabale, déclarait-il dans "Ouest-France" jeudi. Ils sont où aujourd'hui les révolutionnaires? Qu'ils se regardent dans la glace. Si c'était pour en arriver là... Aujourd'hui, je rigole et je peux vous dire que beaucoup de gens dans le milieu rigolent».
Interrogé vendredi par France Football, Nicolas Savinaud a reconnu la responsabilité des joueurs dans ce fiasco, que le président Gripond devrait payer d'un départ imminent. «On est les premiers responsables. Etre pro c'est, avant de fustiger quelqu'un d'autre, se regarder soi-même. Je crois qu'on a donné ce qu'on pouvait, mais c'était trop prévisible».
«L'avantage que nous avons par rapport au FCNA, c'est que notre sort est entre nos mains et qu'il suffit de faire un nul pour rester en L1», analyse par ailleurs Jean Fernandez à la veille du match. Son milieu Ludovic Obraniak prévient cependant : «Ce championnat, c'est de la folie !». Nantes peut se maintenir en L1 en cas de victoire contre Metz et si deux clubs parmi Caen (à Istres), Bastia (à Strasbourg) et Ajaccio (devant Sochaux) ne gagnent pas.